Histoire et Patrimoine

Les origines   …………….

Les vestiges trouvés par plusieurs agriculteurs (pièces de monnaie, rouelles, tessons de vases..) remontent au IIIe siècle avant notre ère et sont la preuve d’un habitat et d’une activité qui devaient êtres développés à l’époque gallo-romaine compte tenu du nombre d’objets découverts.

Depuis le Moyen âge et jusqu’au milieu du XXe siècle, l’activité des Monsois est essentiellement agricole. Cependant, Mons possédait son moulin-à-vent situé sur l’actuelle avenue des Pyrénées dans le virage devant la salle des fêtes, sa briqueterie, et au XIXe siècle, son élevage de sangsues à usage médical. Par la suite, trois autres moulins à vent sont construits à différentes époques et en divers lieux de la commune. Le dernier a cessé son activité en 1937, mais hélas, il a été démoli en 1946.

Sous l’ancien régime, la commune de Mons qui faisait partie du diocèse de Toulouse appartenait directement au Roi, et avait son seigneur. Le premier, J. Maurand, était également Capitoul de Toulouse de 1321 à 1326. Deux cents ans plus tard, dans les années 1570, les seigneurs étaient Jean-Paul de Saint-Jean et son frère Pierre-Odet.

Mons possédait un château aujourd’hui disparu, dont le souvenir est rappelé par la rue du même nom. Ce château dépendait des Chartreux, influents alors sur la région, et dont les domaines s’étendaient de Mondouzil à Mons.utre l’abolition du culte catholique à Mons. Cependant, tous les membres de sa famille, sont enterrés à l’intérieur même de l’église !

L’église Saint Saturnin de Mons

L’église Saint Saturnin de Mons   …………….

L’église de Mons dont la date de construction se situe vers le XVe siècle a été incendiée à deux reprises lors des guerres de religion. Reconstruite une première fois en 1577 par le cardinal d’Armagnac archevêque de Toulouse, elle subit une seconde fois pillages et incendies à l’époque du cardinal de Joyeuse en 1591. L’église est à nouveau reconstruite à la demande des paroissiens. Peu d’éléments de l’église primitive subsistent.

En 1760, son état de vétusté incite l’archevêque de Toulouse à prononcer son interdit, ce qui contraint les paroissiens à se rendre à la messe en des lieux plus éloignés.

En 1768, Saint-Saturnin de Mons est restaurée, les travaux sont exécutés par Castanet et Maurel charpentiers maçons à Pin-Balma et à Mons.

À la révolution, le curé de Mons affiche des tendances par trop royalistes ! Il est déporté et ses biens sont confisqués et décrétés biens nationaux. Il est remplacé par Jean-François Lacombe, curé de Saint-Martial à Mondouzil, qui, en vertu des nouvelles dispositions qui sont offertes aux religieux, se marie deux ans plus tard. Malheureusement pour lui, Bonaparte signant en 1801 le concordat avec le Pape Pie VII, il sera destitué. Ce Lacombe était devenu entre-temps maire de la commune !

En 1862, le clocher de l’église étant en mauvais état, une souscription est ouverte parmi les habitants en vue de sa reconstruction. Le mur languedocien est alors remplacé en 1878 par le clocher actuel, dont la forme avait été pressentie dans un plan de la Commune datant des années 1560. Deux cloches, dont la plus grosse pèse 175 kilogrammes, sont chargées d’appeler les fidèles.

L’histoire se renouvelant, l’église Saint Saturnin a dû encore être restaurée en 1995 et son clocher en 2002. 

Mairie de Mons

La Mairie   …………….

Le premier maire de Mons en 1792 a été Joseph Bru, Capitoul de Toulouse de 1775 à 1778.

Celui-ci, s’étant transformé en ardent révolutionnaire, affiche alors des positions réformatrices marquées : il envoie les cloches et autres objets en métal de l’église au siège du Comité de Salut Public de Toulouse pour qu’ils soient fondus et servent à la fabrication d’armes.

Il demande en outre l’abolition du culte catholique à Mons. Cependant, tous les membres de sa famille, sont enterrés à l’intérieur même de l’église !